Nom: Dwar
Prénom: Dendra
Age: quelques milliers d’années
Age d'apparence: Hum… dans le monde d’Eä ou dans le Néant ?
Lien de parenté particulier: Hein ?
Poste: ex-Spectre de l’Anneau, nouvellement Spectre de Morgoth, Haut Seigneur de l’Île de Waw et des îles entre Waw et le continent.
Race: jadis Humain, aujourd’hui Nazgul
Description physique:
Dwar est un Nazgul grand (plus d’1m90) et puissant. Aujourd’hui, sa forme est éthérée, ce qui le rend translucide et donne l’impression qu’il ne touche pas le sol. Sa haute stature noire semble presque irréelle et ses pans de capes semblent constamment portées par un vent inexistant.
Quiconque le defie peut voir luire 2 braises ardentes là où devraient se trouver ses yeux: ce "regard" n'inspire qu'effroi dans le coeur de ses adversaires qui deviennent alors, le plus souvent, d'innoffensives victimes tétansées de peur et prêtes à l'abattoir
A son coté, aurait du pendre Danseur, son épée, mais étant immatériel…
Description morale:
Dawr est fidèle à Sauron et Morgoth. En digne serviteur des Seigneurs sombres, il est prêt à tout pour réhabiliter leur grandeur… et la sienne par la même occasion.
Le seul honneur qu’il admet est le culte de la victoire, il ne reculera devant rien pour l’emporter. Pour lui, seuls les serviteurs de Melkor méritent de vivre… et encore : certains, voir beaucoup, sont sacrifiables sans peine. Bien qu'il soit cruel, Dwar est loin d'être idiot, même si son tempéremment... sanguin le dessert quelque peu. Il aime apprendre et développer ses outils tactiques et techniques pour optimiser son efficacié, chose qu'il fait avec calcul, attention et sauvagerie.
Signes particuliers:
Nazgul ectoplasmique
Style de combat:
Habituellement, Dwar est un guerrier-mage porté bien plus par les arts de combat que par les arts magiques. Ses armes sont Danseur, une épée contenant un poignard, capable de se battre seule et 2 bolas de combat, Gé du Seigneur des Chiens et Fend-l’Air, qui frappent aussi puissamment que des fléaux. Il neutralise souvent à distance avant de finir au contact
Etant fantomatique, il est obligé, pour l’instant d’avoir pleinement recours à sa magie, essentiellement basée sur le contrôle des animaux, et en particulier les canidés (chiens loups, ouargues…) et les sombres crébains du pays de Dun, mais aussi de puissants sorts d’attaques et de défenses, en particuliers mentaux et télékinésiques.
Comme tous les Nazgul, il génère automatiquement un grand malaise envers quiconque le regarde et son regard ardent, qu’ils n’usent que lorsqu’on les défie, peut tétaniser son adversaire. (voir les Nazguls)
Histoire:
Voir « histoire et races », « les forces de Melkor »
Après la Défaite de la Guerre de l'Anneau:
Bon, on se la joue Nazgul, ça va donner dans l’épique !
L’Unique avait été détruit. Volant vers la Terrible Montagne du Destin, le Roi des Chiens se sentit dissoudre dans le Néant. L’Unique avait disparut : son lien avec Eä était mort. Dwar l’Impitoyable se sentit périr…
Ash nazg durbatulûk… (Un Anneau pour les gouverner tous)
Ses combats ont été vains!
Ash nazg gimbatul… (Un Anneau pour les trouver)
Son Immortalité n’est plus !
Ash nazg thrakatulûk… (Un Anneau pour les amener tous…)
La destruction est le prix de l’échec !
Agh burzum-ishi krimpatul. (Et dans les Ténèbres les lier!)
C’est son lot!
Agh burzum-ishi krimpatul.
Il a laissé détruire l’Anneau Unique
Agh burzum-ishi krimpatul.
Il ne mérite que cela !
Agh burzum-ishi krimpatul.
Non !
Son essence demeura… faible… rompue. Non, il n’y avait jamais eu de faiblesse en lui. L’essence devient subconscient, le subconscient devint conscience, la conscience devint pouvoir. Un pouvoir tronqué, amputé. Il était redevenu Dwar, mais le Spectre de l’Anneau était devenu le Spectre, tout simplement : il n’y avait plus d’anneau à servir, Sauron avait été enfoui dans le Néant. Mais si lui, Dwar, avait survécu à ce drame, alors son sombre Maître avait sûrement dû faire de même. Il fallait préparer son retour, reconstituer les Neuf.
Dwar se rendit compte de 2 changements majeurs : le premier était qu’il n’arrivait pas à devenir matériel, comme du temps où il était un Nazgul à part entière, le second était que son anneau de pouvoir était en train de s’éloigner dans le Mordor : quelqu’impie s’en était emparé.
Son immatérialité l’empêchait malheureusement de tenir ses armes redoutables, cependant, ses pouvoirs théurgiques, eux, demeuraient intacts. Par contre, cet état ectoplasmique présentait les avantages de ne pas être affecté par les armes, pas même les magiques, et de pouvoir se rendre invisible à volonté.
Dendra Dwar releva sa haute stature. D’une sombre colère et d’une détermination sans faille, celle qui avait fait trembler tant d’ennemis, il se rua dans le Néant afin d’obtenir des réponses et des solutions. Sa route dans la non-Vie fut longue et semée d’embûche. Maintes fois, le Néant tenta de l’avaler, d’anéantir cette Ombre qui refusait de subir le lot de toute chose vivante : la Mort. Son voyage fut à la fois rapide et éternellement long, mais dans les profondeurs de l’Abîme, il rencontra Morgoth, le Noir Vala ! Morgoth qui renaissait lentement. Si lui et Sauron revenaient unis, les Terres du Milieu tomberaient sous leur joug. Il fallait œuvrer pour permettre ce moment. Morgoth lui parla de divers fidèles servants, rusés et redoutables, certains pourraient sûrement l’aider à retrouver ses pleins pouvoirs et chercher un moyen de faire revenir les autres… quoique… qu’ils soient forts, s’ils veulent revenir. Lui, personne ne l’a aidé à ne pas disparaître. Aux forts le privilège de servir le Puissant Morgoth
Il revint aux frontières de la Vie, là où les Nazguls répandaient l’œuvre d’évangélisation destructrice de Sauron. Son apparence de Spectre de l’Anneau demeurait : ses capes en lambeaux flottaient au vent inexistant, sa capuche se rabattait sur son non-visage, ne laissant apparaître aux yeux des inconscients qui le défiaient que le regard ardent de celui qui devint pour eux la Mort impitoyable et douloureuse… car Dwar n’est pas suffisamment altruiste pour offrir les privilèges d’une mort sans douleur. Cependant, il était immatériel et sa noire robe était translucide.
D’une joie sadique, il constata que la terreur maligne qu’engendrent les Cavaliers demeurait bien présente dans les yeux de ses victimes et il ressentit avec délectation toute la joie d’entendre les cris d’agonies nés d’un savant mélange d’une douleur sans égal et d’une indicible terreur qu’il redoutait de ne plus pouvoir soutirer, n’était plus solide.
Il devait contacter ces personnes afin qu’ils l’aident à redevenir ce qu’il était.
Il intercepta des Orques et, de sa voix d’outre-tombe à glacer les sangs, leur ordonna de mettre ses armes à l’abri dans le château de Minas Morgul. L’Uruk qui avait eu l’outrecuidance de lui prendre son anneau souffrit longtemps avant de mourir : il faut donner la leçon à l’impudent, même si celle-ci ne lui sera d’aucune utilité, là où il va : cela sert également de leçon aux témoins. Le Roi des Chiens commanda aux témoins de la scène qu’on emmène le corps avec les armes sans toucher la bague.
Enfin, ses armes et son Anneau à l’abri, il prit la direction des frontières du Mordor en quête des serviteurs de Melkor et d’un moyen de redevenir matériel!
Les Nazguls ont subsisté : le monde peut commencer à désespérer.