Visite de la mine de cuivre

" Sieur Mydrion ! Sieur Mydrion ! "

" Mon nom est Mydrion... Oxalo-Mydrion !
Aussi appelé Mydrion le petit, du fait de mes ascendances Hobbites. "

Rangord le tavernier était donc venu rendre visite à Mydrion, afin de lui signaler que la première mine de cuivre du village était née.
Son entrepreneur, un certain Hagu-le-Fier, venait de l'inaugurer.

" Comment ? Sans moi, Le chef du village ?!!
Qu'est ce que c'est que ce scandale ! "

" Ben, euh, il voulait vous faire une surprise, Monseigneur !
Il voulait que vous admiriez la puissance colossale de sa mine en action. "

" Il est aussi maladroit que stupide.
J'avais l'intention de l'inaugurer à un moment précis.
Je voulais massacrer l'économie du village Taunobourg, avec qui nous avions fait la paix il y a de cela un an.
Mais à cause de ce triple-idiot, Taunobourg n'aura d'autre choix que de nous déclarer la guerre !
Moi qui voulait en faire une colonie sous ma protection économique !
Non mais quel débile ! "

Mydrion se rendit donc à la mine, afin d'y rencontrer Hagu-le-Fier.
Il se dirigea alors vers ce dernier :

" Monsieur Le-Fier ! "

" Ah, Monseigneur !
Notre mine fonctionne à plein régime, les dirigeants de Taunobourg, voyant cela, n'auront d'autre choix que... "

" Que de nous déclarer la guerre, espèce d'Elfe ! "

" Ah, euh, oui, enfin... C'est à dire que... Je n'avais pas songé à cette alternative... "

" Je vous ordonne de fermer cette mine jusqu'à nouvel ordre !
Nous devons l'ouvrir à un moment précis, au moment où je l'ordonnerai ! "

" Bien, Monseigneur... "

Un Nain c'est comme une mule. Quand sa veut pas faire quelque chose, bein sa le fait pas. Étudions un cas précis, voyez vous ce Nain là, celui qui est en train de suer sang et eau pour faire avancer son âne, normalement il est censés commander tout une troupe de soldats pour assurer la sécurité des maisons nobles d'Erebor. Le soucis c'est que quelques années plus tôt, ces mêmes nobles l'avait ridiculisés et fait voter son "désanoblissement" et c'est avec une colère mal dissimulée qu'il avait craché aux pieds des nobles avant de faire son baluchon et quitter la citée.

C'est donc plusieurs semaines plus tard, après avoir vidés la plupart des tavernes sur son passage, que Fröy arrivât en vue d'un village de Feotar.

Une fois engagé sur le chemin qui menait à la place principale et n'ayant pas été dérangé par le moindre garde, Froy s'engageât dans le village à la recherche d'une personne capable de lui indiquer une auberge, ou un endroit où se reposer. En effet le Nain avait marché pendant plusieurs jours avant de tomber sur ce village et la fatigue commençait à peser sur ses courtes jambes.

D'habitude, la plupart des gens qu'il croisait lors de ses voyages ne prenait même pas la peine de s'arrêter lorsqu'il les invectivait, il avait donc pris la fâcheuse habitude de ne jamais demander son chemins et ce retrouvait donc la plupart du temps à errer jusqu'à ce qu'il trouve ce qu'il cherchait.

Cependant, le village ne semblait pas immense et ses habitants paraissaient plus avenant que dans les autres villages qu'il avait croisé. C'est pour ces raison qu'il fit une entorse à son règlement.

Un homme de courte taille ce tenait devant l'entrée d'une mine en invectivant d'autres hommes autour de lui.
il devait sans doute s'agir d'un ou du chef du village.

"Hey l'humain ! Où on peut trouver une bonne table et un lit sans puce par ici ?"

Mydrion, après avoir fait la leçon à Monsieur Le-Fier, vit arriver un nain.

Un nain, dans un canton de Feotar ? Voilà qui est drôle...
Enfin, comme tout chef digne de ce nom, Mydrion se devait d'accueillir ce petit humanoïde d'une bonne manière.

Ce dernier lui avait donc demandé le chemin d'une taverne sans puces.

" Parce que les tavernes sont infestées par les puces, en temps normal, Monsieur le Nain ? "

Après avoir réfléchi un petit moment, le temps de retrouver sa mémoire légendaire connue de toute la Terre du Milieu ( enfin peut être pas à ce point non plus... ), sa bassesse Mydrion ( inverse de son altesse, sa bassesse est utilisée ici pour préciser les origines hobbites du chef du village ) déclara solennellement ceci au voyageur Nain :

" Mon ami, si vous faites référence à une taverne, sachez que vous trouverez les meilleures de toute la Terre du Milieu dans mon village ! "

En réalité, les paroles de Mydrion étaient teintées d'une subjectivité non négligeable.
Mais comme tout bon souverain, ce dernier tenait à l'image de son royaume ( ou plutôt de son village ) comme à la prunelle de ses yeux, et par conséquent, quelques petites exagérations n'étaient pas de tout refus.

Il reprit donc :

" Vous voyez, là bas, la rue à gauche de la fontaine... Bah vous continuez tout droit sur un trajet d'environ cinquante mètres, puis vous tournez à droite. Ce sera la Rue des Chariots moisis.
Une fois dans cette rue, vous continuez pendant vingt mètres, où vous trouverez une statue du roi de Numenor Ar-Pharazon... C'est mon papa qui l'a faite bâtir, il admirait ce roi. Ne me demandez pas pourquoi au passage, cela a toujours été un mystère pour moi... Admirer un hérétique pareil.... Peuh !
Enfin bref, une fois arrivé à la statue d'Ar machin, vous tournez à gauche, où vous allez emprunter la rue des champs du Pelennor, et enfin, vous trouverez l'Auberge des Cobras cracheurs de dindes.
Je crois que vous serez satisfait de cette taverne ! "

[pardon d'avoir été si long mais j'avais pas mal de boulot]


"Les tavernes sans puces ni vermines sa existe que chez les Nains, m'enfins vus que j'peut pas y retourner je vais me fier à vos paroles...."

L'humain qui faisait face à Fröy semblait plus petit que la moyenne, et biens qu'il ait parut étonné de voir un Nain dans le village, Fröy préférat tout de même rester prudent.

"Ha et puis en parlant de Nain, z'avez encore jamais eu la visite d'une patrouille Naine par hasard ? Nan parceque voyez si ch'ui venut me balader dans le coins c'est pour qu'on me foute la paix, alors si vous avez la facheuse habitude de traiter avec des Nains, je vous dit bon vent !

" Oh, ne vous inquiétez pas, il n'y a pas l'ombre d'une patrouille Naine ici !
Des patrouilles de ma garde personnelle, certes, mais ce ne sont pas des Nains.
Si je puis vous poser une question indiscrète, vous avez des ennuis avec les autorités Naines des Terres du Milieu ? "

Mydrion, alors qu'il attendait la réponse de Monsieur Fröy le Nain, fut surpris par un tollé général venant des rues de son village.
En effet, les trompettes, les cris, les tambours et les mandolines tonnaient comme si le feu d'Hadès les pourchassait depuis les profondeurs abyssales des enfers.
Toute cette agitation était suivie d'une foule en délire, qui courait partout dans tous les sens, sans direction particulière.
Cependant, au milieu de cette foule, on pouvait distinguer le conseiller de Mydrion, un vieux fou à la grande barbe.
Ce dernier arriva donc, et dit d'un ton solennel :

" Sieur Mydrion,
La situation est grave, le Général Fëagil, chef de Taunobourg, vient d'arriver avec son escorte.
Il exige des explications sur l'ouverture de la mine de cuivre, sans quoi il menace d'assiéger notre village.
Je vous rappelle que son armée se tient devant notre village. "

" Et moi qui voulait l'ouvrir une fois que le moment serait approprié...
Bon... Si je me souviens bien, c'est un certain Hagu-le-Fier qui a ouvert la mine sans mon autorisation...
Qu'on le mette aux arrêts, il s'expliquera sur ses actions devant Monsieur le Juge, et un châtiment approprié lui sera infligé.
Quand au Général Fëagil.... Bon, il veut une audience ? Qu'il vienne dans la maison du chef, je l'y attend de pied ferme ! "

Sur ce, Mydrion se tourna vers Fröy :

" Monsieur, si vous voulez bien m'excuser....
Quoique... Voulez-vous assister à ma négociation ?
Je négocie souvent devant les gens de mon village.
Si vous voulez, vous êtes mon invité. "

Des soucis avec la milice Naine ? Ah, si seulement c'était aussi simple... On ne peut pas dire qu'il y ait le moindre problème entre Fröy et la justice Naine, ce serrait même plutôt le contraire. Le véritable problème c'est que Fröy avait développé une certaine allergie à la "noblesse Naine", et bien sûr, par le plus grand des hasard, la plupart des nouveaux gardes étaient les bâtard de tels où tels seigneur notoire... Et puis aucun de ces petits nobliaus n'avaient l'expérience de ses anciens camarades.

Alors que Fröy s'apprêtait à apporter des explications à son hôte, clairons et trompettes se mirent à sonner avec plus d'ardeur que lors du signal de la charge. Au milieux de tant d'agitation, un homme vint toutefois ce poster prés du chef du village, avant de lui tenir un discourt pour le moins solennel :

" Sieur Mydrion,
La situation est grave, le Général Fëagil, chef de Taunobourg, vient d'arriver avec son escorte.
Il exige des explications sur l'ouverture de la mine de cuivre, sans quoi il menace d'assiéger notre village.
Je vous rappelle que son armée se tient devant notre village. "


" Et moi qui voulait l'ouvrir une fois que le moment serait approprié...
Bon... Si je me souviens bien, c'est un certain Hagu-le-Fier qui a ouvert la mine sans mon autorisation...
Qu'on le mette aux arrêts, il s'expliquera sur ses actions devant Monsieur le Juge, et un châtiment approprié lui sera infligé.
Quand au Général Fëagil.... Bon, il veut une audience ? Qu'il vienne dans la maison du chef, je l'y attend de pied ferme ! "

Le dénommé Mydrion ce retournât vers Fröy avant de poursuivre :

" Monsieur, si vous voulez bien m'excuser....
Quoique... Voulez-vous assister à ma négociation ?
Je négocie souvent devant les gens de mon village.
Si vous voulez, vous êtes mon invité. "

Assister à des Négociations humaines ? Fröy n'en voyait pas vraiment l'intérêt, mais au mieux il pourrait se défouler un peut si la situation dégénérait... Et au pire il pourrait toujours filer à l'elfette...




"Mouaip je marche. Laissez moi juste le temps d'attraper mon âne et je vous suis"

Mydrion répondit donc à la réponse de Fröy :

" Très bien, vous aurez la chance d'admirer l'Art de la négociation dans ces Cantons de Feotar.
Vous verrez, vous ne serez pas déçu ! "

Mydrion prépara alors ses affaires, demanda à ses conseillers de le suivre pour l'assister dans la négociation.
En effet, le général Fëagil était un danger ambulant, une tornade de Feotar.
C'était un Semi-Dunedain d'environ 70 ans, ancien mercenaire qui, depuis 20 ans, avait réussi à imposer son pouvoir au village de Taunobourg, et obtenu l'allégeance de quelques villages avoisinant le sien.
Depuis une dizaine d'années, il avait mené une politique d'hostilités économiques envers le village de Mydrion et de son père, même s'il avait soutenu ce dernier récemment contre le village de Blopish.
Mydrion étant chef depuis peu, Fëagil tenterait sûrement de le tester pour voir quel genre de rival il était.
C'est pourquoi Oxalo-Mydrion devait donner l'image d'un chef sûr de lui et strict.

" Je veux que tout soit en place à l'arrivée de Fëagil !
Nous allons l'accueillir dans la hutte du chef.
J'attends de vous une attitude exemplaire, nous devons donner une impression de puissance au Général Fëagil. "

Quelques minutes plus tard, Fëagil arriva dans la hutte de Mydrion.
Ce dernier le salua :

" Bienvenue à vous, Fëagil, fils d'Earel, pour quel motif êtes-vous venu ici me voir ? "

[normalement j'ai retrouvé ma connexion donc sa devrait mieux aller]


Après plusieurs minutes de marche vers la hutte du chef, ce dernier entamât les préparatifs nécessaires au bon accueille du chef adverse.

*Devrait mettre en perce un où deux fûts.......*

Et tandis que les hommes s'affairaient autour de leur chef, Fröy partit attacher son âne au premiers piquet venus, puis revint vers Oxalo-Mydrion avant d'allumer sa pipe et s'installer sur un tabouret, dos au mur, jambes croisées dans l'attente du dénommé Fëagil.

A l'arrivée du chef rival, Oxalo entamât les hostilités sans échauffement préalable :

" Bienvenue à vous, Fëagil, fils d'Earel, pour quel motif êtes-vous venu ici me voir ? "

Attendant la réponse de Fëagil, Fröy tira sur sa pipe et recrachât la fumée en petits cercles, ce qui eut pour effet de lui tirer un sourire amusé.