Emeraude...

Ses mains gantées défirent son masque de Jaguar, sa chevelure blonde se rependit sur les épaules de son armure annelée aux épaulettes métalliques à l'image des pattes griffues des félins.
Il était de retour chez lui... ou plutôt chez son peuple natal car il se sentit étrangement dépaysé, presque étranger à ce monde de grands arbres.
Déjà, les alizés marin et les bruits d'une citée vivante lui manquaient. Il inspira un grand coup. Ils pressentaient les siens lui posant des questions sur sa vie actuelle, peut-être lui reprocheraient-il ses choix. Mais il aimait cette vie, il s'était séparé du destin des elfes pour vivre avec les hommes. Alors que les elfes étaient au crépuscule de leur automne, les humains entraient dans l'été avec toutes les réjouissances de cette saison.

Non, décidément, il n'était plus chez lui. Pourquoi avoir profité de l'excursion de Sha pour revenir ici, en Lorièn? Tout en lui avait changé, il le ressentait plus ici qu'ailleurs. Ce n'était pas que son aspect physique, c'était aussi ses désirs et ses passions qui avaient évolués.

Souplement, il descendit de son cheval blanc, prenant les rennes de celui-ci, il continuerait à pied, au côté de sa monture, pour entrer dans la forêt sacrée.
Comme il aurait aimé qu'en cet instant sa Reine-Impératrice soit là. Au moins, il aurait quelqu'un a qui parler et surtout, qui le distrairait de cette angoisse de l'enfant passant devant le jugement des parents. Ceci dit, pas l'ancienne, ils se détestaient profondément, il pensait plus à la nouvelle qui était bien plus douce et cultivée, en exceptant ses petites crises de nerfs qui l'amusaient beaucoup, en fait.

Rien que de penser à Sha pleurant qu'elle n'avait plus rien à se mettre alors qu'à sa disposition, il y avait une garde-robe de plusieurs milliers de pièces, cela lui mit du baume au cœur. Il connaissait déjà le résultat de sa visite à Dol-Guldur. Ce serait un:
- Je suis pas resté! Tu as vu la taille des araignées là-bas? Je suis une fille! C'est dans les traditions que j'ai peur des araignées!
- Et des souris. S'empresserait-il de rajouter.
- Et des souris!... tu crois qu'il en ont des géantes à Dol-Guldur?

Plongé dans ce film imaginaire, Émeraude continuait à avancer dans les bois, rêvant de ses grands yeux verts,un sourire sur les lévres.

Émeraude n'était pas son nom, jadis il en avait possédé un autre, aux sonorités bien elfique. Mais les Masques avaient tous changés. A présent, il n'était plus le Noldo, il était Émeraude, un surnom bien étrange que lui avait donné la femme sur laquelle il veillait. Il faisait partie de la Garde Personnel de Sha qui voyant la couleur de ses yeux, le qualifia ainsi et le surnom devint le nom. Pas très masculin comme nom, mais il n'était pas très masculin et appréciait de regarder ses compagnons, comme Varsha, se changer...

Invité

« Ni ami et nullement ennemi. Je suis de la famille. Daraël-Imwé. »

Fit-il, en s'étonnant de ne pas être reconnu à ce point. Il souleva son épaisse chevelure blonde tombant en un carré parfait pour dévoiler ses oreilles aux bouts effilées. Un Noldo blond, il n'y avait qu'une lignée de cette race qui affichait cette couleur de cheveux, la lignée de Fingolfin.

« Je suis d'ailleurs étonné que mon cousin, ne me reconnaissent pas. J'ai coupé mes cheveux, oui, mais changent-ils tant la forme de mon visage et ma voix? Serait-ce cette armure qui vous trouble?»
Continua-t-il en se tournant vers une plate forme qui portait un des archets avant de revenir vers le Roi.
« Bonjours Sylftanar. Nous nous sommes très peu connus à l'époque, mais de là à n'empêcher de rejoindre ma demeure familial. Il semblerai que tu ais prit du galon et de l'importance en Lorièn. »

Les réincarnations dans un corps déjà occupé présentait un léger souci qui pouvait vite devenir grand. Comment se rappeler des personnes que l'autre occupant connaissait?

Toujours était-il que face à Sylftanar se tenait un Noldo, aux yeux verts émeraude et aux cheveux blonds comme les blés, qui coupaient lui arrivaient aux épaules.

Il était vrai qu'Emeraude portait une armure peu commune, voir jamais vu, en terre du milieu.
Contrairement aux armures habituelles amples et rigides pour laisser des mouvements, donnant aux guerriers l'apparence de gros scarabées, celle ci semblait être une deuxième peau épousant parfaitement la forme de son corps et de ses muscles, à l'image des écailles du serpent.

La cotte de maille, habituellement forme d'anneau, était là un étrange assemblage de plaques de losanges s'entrecroisant, des ajouts de matière noire et caoutchouteuse assurait le silence de la maille. Au dessus de cette étrange cotte de maille moulante prenant tout le corps, gorge comprise, un plastron de plaque or pale était fixé, par un complexe système de rivet, de sorte à assurer une grande protection sans gêner les mouvements.
Les avant-bras et les jambières de métal assortie au plastron venait renforcer le rôle de protection, ainsi que esthétisme, par des liserés de grandes finesses qui évoquaient de manière abstraite la puissance du fauve personnifié.
D'imposantes épaulettes, en forme de patte de félin sortaient leurs griffes menaçantes pour parachever cette armure qui semblait à la fois solide souple, exacerbant le côte animal du porteur pouvant mettre mal à l'aise.

Ce qui semblait être le casque était accroché à la selle du cheval. Il avait l'apparence d'une tête de jaguar rugissante, les babines relevées dans un cruel rictus que les dents en ivoire de mulmakil soulignaient. Des émeraudes et des citrines parcouraient les traits du félin imitant les taches de son pelage. Les yeux étaient ornées d'un verre soufflé noir filtrant la lumière. L'ensemble, si il était porté, cachait l'entièreté de la tête.

Invité

Hrp: penses a lire plus attentivement les rps feanor, tu as fait des erreurs qui vont se retourner contre toi LOL

Un sourcil se fronça tandis que l'autre se relevait, affichant sur le visage expressif Daraël Imwé un regards surprit.
«D'accord, vous me faites tous une farce, c'est ça? Vous êtes tous de mèche! »

Daraël Imwé, alias Emeraude, regarda à nouveau vers la plate forme, là, où se trouvait son vrai cousin archer avant de lui adresser un:
« Et tu te crois malin! Mêler les autres à tes farces! Tu devenus semi sinda ou tu te venges des miennes? »
Continua-t-il amusé à l'adresse de l'archet blond, aux traits proches des siens si on exceptait la longueur des cheveux, sur sa plate forme.

« Je présume que vous vous êtes renseigné sur moi avant de me faire cette farce, n'est-ce pas? Sylftanar s'est trahi en me nommant Emeraude, hors, on m'a donné ce nom à Umbar! Donc, vous étiez au courant de ma venue...»
Finit-il avec un air d'auto-satisfaction, les mains sur les hanches, typique de l'enfant qui n'était pas tombé dans le guet-apens tendu par ses camarades.

Et sa vengeance ne tarda pas, il l'a trouva dans sa réponse à Sylftanar:
« Oh, je me suis installé là-bas, le climat est plus doux. Et puis, moi et les arbres... et mon vertige. Ceci dit, j'ai réussit là-bas, je me suis marié.. elle attends notre premier. Sur le coup... les chocolats et les fraises... Bon, les chocolats, c'est facile, mais les fraises! Allez trouver des fraises à Umbar! C'est d'ailleurs l'objet de ma visite. »

Invité

Mode Cerbère ON

Y'en a qui vont penser que je m'acharne sur cette famille, mais il n'y a que vous qui me pondez des trucs comme ça.

Là, t'as fait une erreur de lecture du RP de Sha', Fëanor, donc j'estime que le coup du cousin qui a effectivement repéré Emeraude et qui a effectivement fait une farce, c'est gros, comme pirouette.
Il y avait mieux à faire, mais bon...
Il y avait surtout à assumer sa bourde.

D'ailleurs, tu as fait une double faute de lecture: tu le nommes Emeraude alors qu'il ne s'est jamais identifié ainsi mais sous son nom Elfe: Daraël Imwé.

Par conséquent, j'accorde à Sha' une pirouette tricherie RP envers Fëanor du même style, elle pourra en faire usage quand elle veut ou la donner à quelqu'un de son choix, tant qu'elle me signale.
La tricherie RP devra être signalée par le terme "Tricherie RP Dwar".

Continuez à la suite de ce message.

Mode Cerbère OFF.

Invité

J'ai dit que je n'enlèverai jamais mes rps pour ennuyer le monde, je les remets donc, et je me fou du reste et de tout ce que vous direz:

1

Fëanor lisait
tranquillement dans sa bibliothèque un parchemin sur les différents peuple de
la terre du milieu, il avait déjà parcourut celui sur les nains, des êtres
qu'il avait toujours apprécier par son passé, ensuite il était passé par les
hobbits et maintenant il lisait des lignes et des lignes sur les numénoréens.
Il était arrivé au chapitre parlant d'Umbar (étonnant n'est ce pas) quand
quelqu'un toqua à la porte. Fëanor, plongé dans sa lecture ne leva même pas la
tête au moment ou un elfe entra. Celui-ci s'approcha et dit:

"Mon roi, un inconnu se promène dans notre foret, il ne parait pas
dangereux, mais nos hommes nous on dit qu'il venait de la direction de
Dol-Guldur. Que devons nous faire?"

C'était la troisième fois sur la même matinée
qu'on le dérangeais, et, commencent à en avoir mare il se leva et dit:
"En effet, ceci est fâcheux, préparez vingt rodeur, nous allons
l'acceuillir comme il se doit."

Faisant la moue il se leva et dit:

"Et pour la dernière fois arrêtez de m'appeler mon roi, altesse ou
autre chose, mon nom est Sylftanar, SYLFTANAR. Avouez vous oublié les nouvelles
règles, en ce lieux tous seront égaux."

Et sur ce, il sortit de son sanctuaire et alla
dans ça chambre. Il était vêtu d'une longue toge blanche, ce qui n'était pas très
pratique pour partir en foret, il opta pour le même habit que ces rôdeurs, un
haut et un bas brun en dessous d'un grand manteau vert feuille, manteau de la
lorien avec lesquels se caché est d'une facilité, déconcertante. Il partit
quelques minutes plus tard avec sa troupe et s'enfoncèrent dans la Lorien.
Entendant des bruits, ils montèrent sur des plats forme et attendirent.

Fëanor et ses elfes regardaient le nouveau venu
dans leurs arbres, ils étaient tous vêtu d'arc et de manteau verts, tous égaux
tel était la loi de la lorien, tous vêtu de la même façon. Ils étaient vingt,
vingt et un en comptant leur roi. Observant sans bougé, Fëanor descendit
doucement de l'arbre ou il était posté. Il toucha bientôt le sol avec une
légèreté inégalable et vit l'étranger passé, quand celui-ci fut au milieu de
tout ces hommes, il le dépassa et se posta devant lui, pour ne pas être reconnu
il garda son capuchon et mis son arc en bandoulière pour ensuite dire:

"Bienvenu en Lorien, mais quelle est le but de votre visite? Êtes vous
un ami ou un ennemi?"

Fëanor regarda l'elfe, il était blond et tenait
un cheval par la bride. Santant qu'il n'avais pas été d'une grande courtoisie,
il rigola et dit:"Excusez moi pour ces mots, mais nous n'avons pas l'habitude de
recevoir des étrangers en cette foret, surtout venant de cette direction."

Il regarda dans la direction de la tour du mal
et continua:" Vous avez l'air d'avoir fait un long voyage et êtes surement
fatigué, mais je ne peut vous fauire entrer plus profondément en cette foret si
vous ne répondez pas à mes question."

2

Fëanor eu un frisson, il avait oublier que, ayant le corp d'un autre, il
devait surement avoir de la famille quelque par en terre du milieu, mais ce qui
le choquait le plus, c'était qu'il était désormait de la famille Fingolfin. En
revanche, il avait négligé durant touts ses années les connaissances de
l'ancien propriètaire du corp, il ferma les yeux pour se concentré et quand il
les rouvris il bougea son capuchon, ses cheveux tombant un une cascade infinie
de blondeur (je sais ça veu rien dire^^) et dit:

"Bienvenu à toi, Emeraude, mon cousin.
cela fait bien des années que nous ne nous sommes vu, et beaucoup de choses ont
changé durant ton absence."

Fëanor s'approcha de lui et lui fit
l'accolade comme il se souvenait que le vrai Sylftanar faisait. Quand il
s'écarta il dit:

"mais avant que tu ne sache tout, dit
moi ou tu était passé et pourquoi tu es partit, car comme je peux le remarquer
grâce à se masque tu vient de la cité d'Umbar Opal, mais que faisait tu là
bas?"

Ensuite se faisant moins amical il dit:

"excuse moi d'avoir été si brutal, mais
ses temps si ne sont guère sur, les elfes se corompent de plus en plus
facilement et je commence à avoir peur pour mon... enfin, pour la foret. "

Heureusement que celui-ci avait lu peux de
temps avant tout ce qu'il fallait savoir sur Umbar, car il aurait été vraiment
gêné de ne pas pouvoir lui répondre quelque chose d'un peux intelligent avec
toutes les erreurs qu'il avait déjà commise. Mais celui là devenait gênant, de
la famille de Fingolfin, si il apprenait qui Sylftanar était en réalité il le
ferai linché en deux temps trois mouvement, surtout que tout le monde le
déteste. Au moins il avait un atout, il était roi, mais maintenant il devait
être plus prudent et ne plus commettre se genre d'erreur, car cela risque de
lui couter cher. Fëanor se souvint tout d'un coup des terres d'aman, les arbres
de lumière désormauis mort, les rivages blanc ainsi que les valars, et il eu
une pointe de nostalgie. Fëanor se ressaisis, il voulait absolument revoir tout
cela et pour ce devrait supprimer tout ceux qui risquaient de faire tomber son
plan à l'eau mais en même tyemps, Emeraude était vraiment de sa famille
éloignée et quetsion de moral, il ne tuerais jamais un de ça, famille. En y
réflechissant bien, il décida d'attendre pour agire en fonction de se qui
allait se passer.

3

Fëanor s'enferma à l'intérieur de lui même, marié et femme étaient les
mots qu'il détestait par dessus tout, car en comptant que tout ces enfants
étaient mort sauf un et que sa femmes l'avait quitté (on comprend pourquoi), il
ne voulait jamais plus entendre ces choses là. Il regarda Emeraude dans les
yeux, lui lançant un regard comme lui seul pouvait le faire, le même regard
qu'il avait lancé à Gothmog avant d'être tué (celui-ci hésita un instant à
frapper, car il était tétanisé) et dit doucement et en chuchotant:

"la magie est puissante, apparemment tu
semble l'oublier, mais depuis notre dernière rencontre, Emeraude, j'ai
changé."

Il s'approcha de l'oreille de l'elfe et lui
dit tout bas pour que personne d'autre que eux deux puissent entendre:

"Je ne suis pas celui que tu croix,
médite sur ces paroles et revient me trouver quand tu aura compris le sans de
mais mots, bien qu'a mon avis tu ne les comprendras surement jamais."

Fêanor recula de trois pas et cria:

"Bon vous autres, redescendez, vous
avez très bien compris qui c'était."

Il s'adressa ensuite au cousin du blond et
dit:

"Ta petite blague a fonctionné,
maintenant redevenons sérieux."

Il faut savoir que durant le trajet,
l'archer lui avait parlé du fait qu'il avait entendu dire que son cousin allait
surement venir et que, n'ayant jamais réussis à complètement avalé la dernière
blague de son cousin, il voulait se venger en lui en refaisant une et avait
demandé à Fëanor de l'aider. Ils bougèrent tous leurs capuchon et le roi dit:

"Sinon, blague à part, tu nous
accompagne à Cars Galadhon? Car j'aimerais te parler de la cité D'Umar dont je
sais pas mal de chose, mais dont tu pourra m'apprendre davantage."

Sur ce il se retourna et dit à ces homme:

"Je veux que certains d'entre vous
aient aux Havres pour faire préparer un bateau, car je ne crois pas que notre
invité compte retourner à Umbar à cheval quand il sera prêt à y aller."

Soudain, dans le calme de la foret on entendit un hurlement à faire glacer
le sang. Fëanor commença à suer, non, ce n'était pas le moment pour qu'il
arrive. Fëanor tendit l'oreille, comme d'habitude on ne l'entendait pas. Les
elfes à côté de lui sourirent, il commença à transpirer de plus en plus, il ne
pouvait pas le ridiculiser devant un inconnu... Soudain, tous entendirent des
bruits de feuilles écrasée et un gros loup blanc arriva, mais quand on dit
gros, il était de la taille d'un poney. Fëanor le regarda dans les yeux quand
celui-ci se mis à courir dans sa direction. Il eut juste le temps de mettre ses
mains devant lui au moment ou la grosse chose blanche lui sauta dessus et le
colla au sol. Le loup commença à lécher la tête de Fëanor qui devint toute gluante
de bave. Il lâcha un juron et hurla:

"Beorn, combien de fois je t'ai dit pas en publique, à chaque fois c'est
pareille, dés qu'un inconnu arrive il faut que tu me ridiculise. Je n'aurais
jamais du te traiter comme je l'ai fait, regarde ce que tu es devenu, une
chiffe molle juste bonne à être monté et à lécher."

Le loup qui avait l'air si terrifiant rentra la queue entre ses jambe, se mis
sur le dos et fit les yeux doux. Fëanor, ne pouvant résister à un spectacle si
mignon le lui gratta et Beorn se releva d'un coup, la queue battante. Fëanor le
monta comme si c'était un cheval et dit:

"Je n'aurais jamais du te chouchouter comme je l'ai fait."

Il faut savoir que Fëanor l'avait trouvé, alors bébé lors d'un de ses
voyages dans le nord et l'avait sauvé d'une mort certaine. Depuis, ce louveteau
avait grandis et avait atteint une belle taille et était d'ailleurs devenu la
monture de Fëanor. Celui-ci l'avait utilisé un peux de magie pour le faire
grandir plus que les autres, et voila le travail, un gros loup blanc plus
rapide qu'un cheval et surtout plus puissant, mais aussi très joueur. Il peut
être tout aussi terrible à voir qu'un warg que aussi mignon qu'une peluche, ce
qui exaspérait Fëanor car celui-ci passait plus souvent pour une peluche que
pour un Warg qu'il pouvait tué en un coup de dent.